Bye bye les bonnes résolutions, Hello l’Écologie Personnelle !

Bye Bye les bonnes résolutions, Hello l’Écologie Personnelle !



Nouvelle année, nouvelle moi… Sérieusement ? On y croit encore à ça ?


Janvier, le mois où les abonnements en salle de sport explosent… avant de s’effondrer dès février.

Et si on parlait des fameuses bonnes résolutions, celles que l’on n’a pas tenues l’année écoulée, mais qui finissent toujours aux oubliettes ?


Bon, je vais être honnête : moi aussi, j’ai longtemps plongé tête baissée dans cette histoire de bonnes résolutions. Chaque début janvier, je me disais : “Cette année, c’est la bonne !” Pour abandonner 15 jours plus tard.


Puis j’ai compris. Ce n’était pas moi le problème, ni mon manque de volonté. Le souci, c’est cette foutue culpabilité qui se cache derrière les bonnes résolutions. On les prend souvent parce qu’on se dit qu’il faut le faire.

Et pourquoi on pense ça ? Parce qu’on est bombardés d’injonctions : sois plus mince, plus productive, plus parfaite … Bref, sois tout sauf toi-même.


Je le sais. Tu le sais. Au fond, les bonnes résolutions, c’est du pipeau. Non seulement elles sont inefficaces, mais en plus elles font plus de mal que de bien à notre estime de nous-mêmes. Pourquoi ? Parce qu’elles partent souvent d’une motivation extrinsèque (le regard des autres), et non d’une réelle connexion à nos besoins.

Et si, à la place, on essayait quelque chose de plus respectueux de nous-mêmes ?

Bienvenue dans mon monde, celui de l’écologie personnelle.



Les bonnes résolutions : un piège à culpabilité


Chaque début d’année, on se jette dans un tourbillon d’injonctions : perdre du poids, arrêter de procrastiner, économiser plus… Tout ça pour quoi ? Pour répondre à une image idéalisée de nous-mêmes qu’on pense devoir incarner aux yeux des autres.


Pendant des années, mon truc à moi : perdre 10 kg avant l’été !


Ces résolutions ne viennent pas de nous. Elles sont souvent le résultat d’une pression extérieure : les magazines, les réseaux sociaux, notre entourage. Et lorsqu’on échoue (parce que, ne nous voilons pas la face, on échoue presque toujours), on s’auto-flagelle. Résultat ? Une baisse d’estime de soi.


Parce qu’aujourd’hui, en regardant mes photos de vacances, je me demande pourquoi ça m’obnubilait autant …. J’avais un corps avec ses rondeurs, et en pleine santé !



Mon cerveau et moi : un duo compliqué


Tu savais que le cerveau n’aime pas les objectifs rigides sur le long terme ? Moi, je l’ai découvert, en devenant experte en régulation du système nerveux.


Selon les neurosciences, lorsque tu te fixes un objectif précis et que tu ne l’atteins pas, ton système nerveux perçoit cela comme une punition.


Imagine : à chaque fin d’année, tu dresses la liste de tout ce que tu n’as pas réussi à accomplir. Manger plus sainement, être plus organisé, économiser plus…


Cela entraîne une cascade de réactions : baisse de dopamine, frustration, sentiment d’échec. Bref, c’est la catastrophe.


Alors pourquoi tu continues à te torturer avec ces objectifs impossibles ? Peut-être parce qu’on ne t’a jamais appris à faire autrement.



Le cerveau et les objectifs : un duo qui ne matche pas toujours


L’anticipation d’une récompense stimule notre circuit dopaminergique. Mais si cette récompense n’arrive pas, le cerveau sanctionne. Et là, c’est le drame : le sentiment d’échec sape notre confiance en nous.


Alors pourquoi continuer à se fixer des objectifs intenables ? Pourquoi ne pas essayer autre chose,

comme… poser des intentions en lien avec nos vrais besoins ?



L’écologie personnelle, kézako ?


L’écologie personnelle, est l’alternative que je propose au développement personnel.


C’est l’art de respecter ses besoins essentiels. Contrairement au développement personnel qui pousse souvent à se dépasser en suivant des injonctions extérieures, l’écologie personnelle invite à revenir à soi.


Voici les trois piliers fondamentaux de cette approche :


  • Identifier ses besoins
  • Combler ses besoins
  • Utiliser son talent essentiel pour vivre selon ses valeurs.



Cette démarche permet de retrouver une sécurité intérieure et de vivre en accord avec qui on est vraiment. C’est une approche qui favorise la motivation intrinsèque, celle qui vient de nous, et non du regard des autres.


Et elle, elle ne commence pas le 1er janvier. Elle est intemporelle.



La différence entre besoins et désirs

Ici, je vais m’appuyer sur les travaux de Robert Lustig, neuroscientifique. Il distingue deux concepts clés :


  • Les besoins : ce sont des éléments fondamentaux à notre survie et notre bien-être. Ils sont durables et nous apportent une satisfaction profonde.


  • Les désirs : ils sont souvent superficiels et influencés par notre environnement socio-culturel. Ils peuvent nous procurer un plaisir immédiat, mais rarement durable.


Le problème ? Notre société capitaliste met en avant les désirs, pas les besoins. On nous vend l’idée que pour être heureux, il faut avoir toujours plus : plus d’argent, plus de succès, plus de possessions. Mais cette quête incessante nous éloigne de nos vrais besoins.



Comment distinguer besoins et désirs dans la vie quotidienne ?


Reprenons mon exemple

  • Désir : perdre 10 kilos pour être “enfin belle” selon les standards sociaux.
  • Besoin : se sentir en sécurité dans mon corps et retrouver santé et énergie pour retrouver la danseuse en moi.


Lorsque tu te concentres sur tes besoins, tu retrouves une sécurité intérieure. Tu n’as plus besoin de courir après une version idéale de toi-même. Tu te reconnectes à qui tu es vraiment.



Pourquoi le cerveau préfère les intentions aux objectifs


Les neurosciences le montrent : le cerveau aime les intentions. Contrairement aux objectifs rigides, poser des intentions permet au système nerveux de se réguler. Cela crée un sentiment de sécurité intérieure, qui est la base d’une motivation durable.


Poser des intentions, c’est cultiver une relation plus saine avec soi-même. Cela revient à se dire :

  • Je ne suis pas défini par ce que je fais, mais par qui je suis.
  • Je peux avancer à mon rythme, en respectant mes besoins.
  • Je suis déjà suffisant tel que je suis.



Lâcher prise : la clé de l’épanouissement et de l’accomplissement de soi ?


Une des grandes illusions du développement personnel actuel, c’est cette idée qu’il faut “manifester l’abondance” ou “devenir la meilleure version de soi-même”. Cela nous pousse à vouloir tout contrôler, à être dans l’anticipation constante du futur.


Mais la vraie clé, c’est le lâcher-prise.


Accepter nos zones d’ombre, nos imperfections, nos échecs. Comprendre que nous sommes déjà la meilleure version de nous-mêmes, ici et maintenant, accepter que nous ayons déjà de la valeur, quoi que l’on ait entrepris ou réussi dans la vie.


La seule personne qui a besoin d’être fière de toi, c’est toi, non ?

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Être “Et sage, Et garce” : ma philosophie d’acceptation


Depuis plusieurs années, j’ai arrêté de courir après des objectifs culpabilisants. J’ai arrêté de vouloir être parfaite. J’ai découvert que c’est dans l’authenticité que réside ma véritable puissance.


Alors, voilà mon mantra depuis : “Et sage, et garce !”

Parce que oui, on peut être sage en écoutant ses besoins, mais aussi garce en envoyant valser les injonctions sociales.


Et si, au lieu de te demander “que dois-je faire pour m’améliorer ?”, tu te demandais :

  • De quoi ai-je vraiment besoin ?
  • Comment puis-je m’apporter de la sécurité intérieure ?
  • Quelles expériences vais-je vivre en lien avec mes valeurs ?


Cette année, tu as le choix de continuer avec les injonctions perfectionnistes et culpabilisantes ou de te reconnecter à qui tu es vraiment, en acceptant toutes tes facettes, même les plus sombres pour enfin, être en paix avec toi-même.


Alors, on chemine ensemble ?

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