Quand tu veux avancer, mais que la volonté ne suffit plus

Bon. On va se dire les choses franchement :

Si la volonté suffisait, on serait tous millionnaires, hyper organisés, avec un summer body toute l’année…
… et probablement bilingues en espagnol juste parce qu’on l’a mis sur notre vision board.

Mais visiblement… y’a un bug dans le système.

Tu vois ce moment où tu veux avancer, t’es pleine de bonne volonté, tu te dis : "Allez, cette fois c’est la bonne", et malgré ta to-do plus longue qu’un dimanche sans chocolat et ton plan d’attaque Pinterest version “nouvelle moi”… tu bloques.

Peut-être que ton système intérieur, lui, a mis un panneau “pause” sans même te demander ton avis.

La volonté, c’est bien… en théorie.

On nous vend l’idée que si on veut quelque chose très fort, on finira par l’obtenir.
Mais en vrai, la volonté, c’est comme une batterie : elle se vide. Vite.

Sur le moment, ça donne un petit coup de boost… mais sur la durée ?
C’est souvent l’inverse qui se produit.

● Plus tu forces, plus tu t’épuises… et moins tu avances.
● Plus tu fais comme si elle n’existait pas, plus elle monte le volume.
Tu veux qu’elle parte ? Elle s’installe.

On nous a appris que “quand on veut, on peut”.
C’est limite affiché dans les salles de classe, entre la carte du monde et la conjugaison du verbe être.

Et moi, j’y ai cru. Fort. Longtemps.
Au point de juger ceux qui, selon moi, “ne faisaient pas assez d’efforts”.

Mais la vérité ?

Quand on veut trop, on finit par forcer… et flirter dangereusement avec le burnout.

Tu peux vouloir très fort te lever à 6h pour méditer, écrire un best-seller et boire ton smoothie détox…
mais ton corps, lui, il veut juste appuyer sur “snooze” et savourer un cookie chocolat-noisette.

Ce n’est pas une question de motivation.

Tu connais ce moment : tu bloques un créneau pour avancer sur un projet et cinq minutes plus tard…
tu te retrouves à trier tes e-mails ou à ranger ton tiroir à chaussettes.


Comme si ton cerveau avait décidé, sans préavis, que c’était LA priorité absolue.

Spoiler : ce n’est pas de la flemme.

C’est ton corps qui évite une menace… imaginaire.

Ce n’est pas ta volonté qui bloque, c’est ton système de protection.

Le vrai problème ? Ce n’est pas un manque de volonté.
C’est une question de câblage interne.

Ton système nerveux, il n’est pas là pour te faire briller sur Insta ou LinkedIn.
Son rôle ? Te garder en sécurité.

Et si pour lui, avancer = danger, bah… il freine des quatre fers.

La séance digitale que j’ai failli ne jamais créer

Un bel exemple ?
La fois où je voulais créer une séance digitale sur ce que tout le monde devrait connaître des neurosciences.

J’avais tout : l’envie, l’idée, la motivation.
Et pourtant… rien ne sortait.
Je tournais autour. Mon agenda était plein. Mais de tout sauf de ça.

Et puis un jour, une amie me dit : “Au fait, t’en es où avec ta séance digitale ?”

… Oups.
Je n’avais même pas vu l’année passer.
1 an à procrastiner. Doucement, mais sûrement.

Je voulais avancer… mais je n’avançais pas.

Le déclic ? Une croyance planquée sous le tapis.

Alors, j’ai fait ce que je sais faire de mieux : j’ai creusé. Et j’ai mis le doigt sur une pensée bien planquée, en boucle dans mon inconscient :

“Si je crée cette séance, je dois assurer derrière. Et si ça ne marche pas ? Et si je déçois ?”

Mon cerveau ne bloquait pas par flemme.
Il me protégeait.

👉 Parce que pour lui, créer = s’exposer = danger potentiel.

Et son réflexe ? Une stratégie de fuite bien ficelée : me faire croire que ranger mon bureau ou lancer un énième faux projet était la priorité du moment.

Tu vois l’idée ?

Une simple prise de conscience… et BAM.

J’ai décrypté la croyance racine. La vraie.
Celle qui tournait en boucle sous la surface, hors de portée de ma conscience.
Une croyance liée à l’argent… que je n’aurais jamais pu identifier sans un outil capable de court-circuiter le système nerveux.

Et là… le lendemain, j’ai créé 80 % de la séance digitale. En une journée.

Sans forcer.
Sans me faire violence.
Juste… dans le flow. Avec plaisir.

Parce que j’avais levé le frein.
Et franchement ? C’est pas fou, ça ?

● Le problème, c’est rarement un manque de volonté.
● C’est qu’on pousse… alors qu’il suffirait de débloquer ce qui freine.

La vraie clé ? La régulation, pas l’hyper-motivation.

C’est là que les neurosciences et la compréhension du système nerveux changent la donne.

Au lieu de s’imposer une discipline militaire…
La clé, ce n’est pas “plus de volonté”.
C’est moins de résistance.
Et plus de lâcher-prise.

Le pouvoir du lâcher-prise (et pourquoi ça change tout)

Lâcher-prise, ce n’est pas abandonner.
Ce n’est pas renoncer.

C’est changer de perception pour ne plus lutter contre soi.
C’est porter un nouveau regard sur une situation, sur soi, sur les autres.
Un regard qui soutient, plutôt qui sabote.

Aujourd’hui, quand je sens que je procrastine,
C’est que mon système nerveux décide que non. Et il ne prend pas les appels.

Alors je ne me juge plus. Je ne culpabilise plus.
Je sais que quelque part, il y a une alerte intérieure.

Pas pour saboter mon ambition. Mais pour protéger ce qui, en moi, n’est pas encore sûr d’avoir le droit d’y aller.

✨ Conclusion : Moins forcer, mieux avancer.

La volonté, c’est cool. Mais sur le long terme, c’est le lâcher-prise qui fait la vraie différence.
Ce n’est pas en appuyant plus fort sur l’accélérateur…
C’est en levant le frein.

3 questions pour débloquer ton cerveau

La prochaine fois que tu bloques, plutôt que de forcer, prends une pause et demande toi :

1️⃣ Quel danger imaginaire mon cerveau associe-t-il à cette action ?
( il y en a toujours un, même bien planqué.)

2️⃣ Quelle croyance me freine ici ?
Ex : “Si je réussis, je devrai en faire encore plus.”

3️⃣ Et si c’était faux ? Quelle perception plus soutenante puis-je choisir ?
Ex : “Si ça marche, je pourrai faire moins, mieux, et avec plus de joie.”

Et si tu veux aller plus loin… et poser les bases d’une réussite alignée,


Je te propose de transformer ta façon d’avancer, sans lutter contre toi-même et sans introspection à rallonge,

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